La vraie vie commence dehors.
Dehors c’est pas ton balcon c’est pas ton jardin.
Dehors c’est pas les parfums, la glycine et le
jasmin.
Dehors c’est pas la verdure qui te prend par le
nez.
Dehors c’est pas le brin de blé que tu pourrais
mâchouiller.
Dehors c’est pas les parfums, la glycine et le
jasmin.
Dehors c’est pas la verdure qui te prend par le
nez.
Dehors c’est pas le brin de blé que tu pourrais
mâchouiller.
Ce qui annonce le printemps, tu l’auras pas.
Dehors c’est la rue, c’est la place.
Dehors c’est l’asphalte, les trottoirs.
Dehors c’est la tangente,
ce qui s’élève, ce qui révèle.
Dehors c’est l’asphalte, les trottoirs.
Dehors c’est la tangente,
ce qui s’élève, ce qui révèle.
Dehors c’est s’exaucer,
se hisser en-dehors s’extraire
se hisser au-delà.
se hisser en-dehors s’extraire
se hisser au-delà.
Dehors c’est les pavés la plage.
Ouais je sais, tu es tentée mais ça viendra.
Ouais je sais, tu es tentée mais ça viendra.
Ça viendra par vagues,
ça reviendra par scandale.
Les pavés doucement s’écarteront
et se soulèveront,
se déchausseront d’eux-mêmes
sous la poussée de l’herbe.
ça reviendra par scandale.
Les pavés doucement s’écarteront
et se soulèveront,
se déchausseront d’eux-mêmes
sous la poussée de l’herbe.
Dehors c’est toujours l’herbe qui gagne.
Dehors c’est regarder,
les autres, leurs gestes, leurs façons de
rire toucher marcher.
rire toucher marcher.
Dehors c’est le dedans chamboulé.
Dehors c’est l’infime.
Dehors c’est le bruyant.
Ce qui court,
ce qui s’ébruite ce qui m’atteint.
Dehors c’est l’infime.
Dehors c’est le bruyant.
Ce qui court,
ce qui s’ébruite ce qui m’atteint.
Dehors c’est moi la cible.
Dehors c’est moi la cible.
Dehors c’est moi la cible.
*** Texte co-écrit par Stéphanie Quérité et Manu Bournay***